RAFAH ALLAH

#Rafah #Gaza #Palestine #Ramadan #lejournaldepersonne Quelque part dans Rafah, j’ai vu une jeune femme prier sur un tas de cendres. Elle prie sur les restes d’un pays qui est condamné à choisir entre le choléra et la peste. Elle prie sur le corps de son enfant qu’elle va ensevelir dans le décor. Elle prie sous la pluie, la pluie des bombes de l’infamie qui tombent sans faire le tri entre les dommages et les avantages. A travers sa prière, je ne vois pas l’ombre de l’ombre d’une quelconque rage. A l’image d’un oiseau enfermé dans une cage sur lequel on fait feu parce qu’il refuse de renier son Dieu. On a beau la priver d’eau et d’air, transformer sa vie en enfer… elle refuse obstinément de se laisser faire. Elle ne sait pas si c’est aujourd’hui, si ce sera demain ou si c’était hier… la fameuse nuit du doute où l’on scrute les nuages pour savoir si l’étoile du Ramadan a fait, oui ou non son apparition dans le ciel assombri par les f
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