Petra Magoni_ il cammello e il dromedario (Arte)

Dans un désert, Un jour, se sont rencontrés, sans le vouloir, par hasard, ... puis se sont regardés un dromadaire riche et un chameau pauvre Ils se sont regardés se sont croisés et dépassés puis, soudain, ils se sont arrêtés ...y ont repensé et se sont retournés, se sont regardés à nouveau et le dromadaire dit ceci : Beh, pourquoi Toi, tu as deux bosses et moi, seulement une ? Pourquoi ? Pourquoi tu me regardes, bouche bée, comme ça? ...Pourquoi ? Pourquoi tu continues à mâcher et tu ne réponds pas ? Donne m’en une [de tes bosses]! Si tu me la vends je te donnerais beaucoup d’argent Et le chameau , ayant besoins d’argent pendant un moment il se montra coopératif, puis regardant les bosses avec un œil larmoyant, il y repensa et les regarda, et secoua la tête puis souleva le regard…. et sa poitrine se gonfla et dit ceci au dromadaire : Tu sais quoi ? Je reste avec deux bosses et toi une parce que je n’en ai rien à faire de ton argent parce que je suis pauvre mais beau et musclé et du haut de la dune je te salue avec deux bosses et j’ m’en vais La, la, la... Comme ça il se confirme que le chameau a deux bosses et que le dromadaire restera mono-bosse pour toujours Il Cammello e il Dromedari ---------------------------- In un deserto, un giorno s’incontrarono senza volerlo per caso si guardarono un dromedario ricco ed un cammello povero. Si salutarono, si oltrepassarono, poi si fermarono, ci ripensarono, e ritornarono, si riguardarono, e il dromedario disse così: “Beh, perché tu ci hai due gobbe ed io ne ho solo una? Perché Mi guardi imbambolato dalla duna? Perché continui a masticare e non rispondi? Dammena una! Se me la vendi una fortuna ti darò!” Ed il cammello, essendo bisognevole, per un momento si dimostrò arrendevole, poi si guardò le gobbe con occhio lacrimevole. E allor ci ripensò e se le riguardò, la testa dondolò e poi la sollevò, lo sguardo corrucciò e il petto si gonfiò e al dromedario disse così: “Sai che c’è? Io resto con due gobbe e tu con una perché non me ne importa della tua fortuna perché son povero ma bello e nerboruto e dalla duna io ti saluto e con due gobbe me ne vò!” La, la, la... Così si riconferma che il cammello è bigobbuto e il dromedario monogobba resterà!