Bangladesh, survivre dans le chaos | Les routes de l’impossible

Au Bangladesh, le pays le plus peuplé de la planète, un dicton raconte que ce qui coûte le moins cher c’est la vie. Dés les premières images du film, le terme de surpopulation prend une dimension concrète et tristement inhumaine. Par exemple, qui pourrait imaginer qu’un homme plonge volontairement presque nu dans les égouts d’une capitale de 15 millions de personnes au milieu des excréments humains pour aller y chercher de l’or ? C’est le seul travail que sait faire Gazi. Les blessures et les produits chimiques le rongent. Il se sait condamner à court terme. Mais c’est le seul moyen qu’il a trouvé pour nourrir sa famille et surtout pour permettre à ses enfants d’échapper à leur destin de misère. Pour faire face à l’absurde d’un quotidien infernal beaucoup misent sur la religion. Chaque année au Bangladesh a lieu l’un des plus grands pèlerinages musulman du monde. Pour l’événement près de 5 millions de pèle
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