Nazisme ordinaire : bande-annonce du film de propagande Boutcha

Nazisme ordinaire. L’Ukraine annonce un concours de dessin pour enfants sur le thème de l’invasion de l’oblast de Koursk. L’un des prétendants à la victoire : un soldat souriant des FAU tire sur un prêtre orthodoxe dans une église. Cf documentaire “histoire récente de l’ukronazisme“ sur Odysee. Hélas, la situation est devenue pire, depuis. Bande-annonce du film de propagande ukrainienne Boutcha. Cette bouse réécrit et inverse l’histoire tragique de cette banlieue de Kiev où des dizaines d’habitants ont été tués par l’artillerie ukrainienne (de l’aveu même de la presse occidentale) et des pro-russes assassinés par des sbires ukronazis. Les assassinats ont été “découverts“ (et commis) après le départ des soldats russes. Le régime de Kiev continue de refuser de donner le nom des victimes. L’une des personnes assassinées connues est un ancien député pro-russe. Washington autorise la brigade Azov, par un amendement voté à l’unanimité par le Congrès, à utiliser des armes américaines. Après 10 ans, le tabou de l’assistance à ce groupe néo-nazi a été brisé.Décision prise après une inspection du Département d’État. C’est dans la lignée des très longues relations entre l’OTAN et les (ukro)nazis. L’OTAN et les (ukro)nazis. 15 septembre 2022 L’OTAN fut fondée en 1949, 6 ans avant le Pacte de Varsovie, et non en réponse au pacte de Varsovie. De Gaulle avait vu l’outil de l’impérialiste américain, et voulait en sortir, ce qui était impossible avant 1969, de par la clause de sortie (article 13 du traité) : “Après que le Traité aura été en vigueur pendant vingt ans...“ : dès février 1958, il avait dit au correspondant du NYT Sulzberger : “Si je gouvernais la France, je quitterais l’OTAN. L’OTAN est contre notre indépendance et nos intérêts“. De 1963 à 1964, un général nazi, Adolf Heusinger, était président du comité militaire de l’OTAN. De Gaulle a fait sortir la France du commandement intégré de l’OTAN, cf conférence de presse du 21 février 1966, site de l’INA. Compte tenu des nombreuses guerres faites par les États-Unis (Corée, Cuba, Vietnam...), De Gaulle craint que la France soit entraînée “automatiquement“ dans une nouvelle guerre mondiale. À la même époque, et pendant toute la Guerre Froide, l’OSS puis la CIA ont activement tiré parti des anciens nazis. L’opération Paperclip et les opérations dirigées contre l’Union Soviétique en Ukraine : CARTEL, puis AERODYNAMIC puis QRDYNAMIC, PDDYNAMIC et QRPLUMB, et d’autres programmes, comme Prolog. Toutes visent à utiliser et développer le nationalisme ukrainien, pour combattre l’Union Soviétique sur son propre territoire. L’un des moyens est la réécriture de l’histoire : la glorification des Bandéristes rendue possible par le financement des vétérans de l’UPA par la CIA. Un article du Kyiv Post donne mentionne le travail de la CIA avec les nationalistes ukrainiens, y compris des criminels de guerres, comme Mykola Lebed, responsable du massacre de dizaines de milliers de Polonais. Ou encore avec Iaroslav Stetsko, qui a publié le 30 juin 1941 un Acte de proclamation de l’État ukrainien indiquant “Le nouvel État d’Ukraine collaborera étroitement avec la Grande Allemagne national-socialiste, sous l’autorité de son leader Adolf Hitler, qui est en train de mettre en place un Nouvel ordre européen et mondial“. Pendant la Guerre, de nombreux ukronazis ont activement collaboré avec les Allemands. Parmi eux, Mikhaïlo Khomiak, rédacteur en chef de Krakivski Visti, et “responsable du contenu et de la publicité“, se réjouissant, par exemple, le 21 août 1942 de la déroute des Britanniques et Canadiens à Dieppe : “brillante victoire allemande“. L’historien John-Paul Himka mentionne également le caractère violemment antisémite de cette publication. Hélas, la coopération entre les ukronazis et la CIA et autres instruments de l’impérialisme américain n’a jamais cessé. Les pires crimes des ukronazis sont justifiés au nom de la lutte contre la Russie. À l’époque récente commençant par le coup d’État de 2014 ukronazi, le site internet d’appel au meurtre des opposants à l’ukronazisme, Myrotvorets, d’abord hébergé sur un serveur de l’OTAN, puis hébergé ailleurs. Mais les images, par exemple, restent hébergées sur , l’URL “technique“ de l’OTAN, hébergée sur . Toutes les adresses appartiennent à l’OTAN. Oles Buzina, journaliste ukrainien, visé par Myrotvorets comme opposant au nationalisme, a été assassiné. Stoltenberg approuve le meurtre de journalistes. Une ministre canadienne, Chrystia Freeland, candidate à la succession de Stoltenberg, est la petite-fille de Khomiak. Loin de condamner la participation de son grand-père à la propagande nazie, elle se contente de mentir en affirmant qu’il s’agit là de “propagande russe“. Sa défense revient à dire que dire la vérité, c’est faire de la propagande russe. 60 ans après Heusinger, pourquoi pas Freeland ? Promotion des ukronazis par l’empire américain.