Audrey Pulvar : “Ce que veulent les victimes, c’est pas d’être protégées, c’est qu’on ne viole plus“

Évidemment, c’est quelque chose qui est très difficile“, explique Audrey Pulvar. “Je suis là en tant que moi, et en tant que fille d’un pédocriminel, d’un monstre au sens actuel du mot. Et quand vous êtes la fille d’un monstre, forcément vous vous demandez si vous êtes un monstre vous-même. C’est un processus presque automatique. Les choses sont un peu moins simples qu’elles n’y paraissent, et je ne suis pas là non plus pour répondre à mes détracteurs, dont je n‘ai pas grand-chose à faire sur ce sujet.“ Elle assure être là “pour parler des victimes“. “Si je me suis tue depuis huit jours, c’est parce que je trouvais important qu’elles puissent s’exprimer. Mais ici, à Paris, c’est pas l’affaire Marc Pulvar, c’est pas la parole des victimes qu’on a entendue, c’est mon nom qui a été mis en exergue.“ “Depuis 45 ans je sais qu’il s’est passé des choses, confusémen
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