Le Culte (extrait)

L’année dernière je publiais les créations de l’artiste italienne Nicoletta Ceccioli, un mélange d’innocence et de perversion, d’angélisme et de démonisme, composant une œuvre dont l’esthétique pourrait être qualifiée de Gnostique, dans le sens où Bien et Mal semblent se combiner dans ce qui pourrait être qualifié de « cauchemar bienveillant »… Ces derniers jours, un roman en tête de gondole a attiré mon attention : une couverture signée justement Nicoletta Ceccioli représentant la tête d’une petite fille décapitée (dissociée) avec comme titre « LE CULTE » ; autant dire que cela m’a intrigué ! L’intrigue de ce roman de Camilla Lackberg commence par la disparition d’un petit enfant (l’enlèvement des enfants semble être le sujet central) se mêlant avec une sorte de secte (le culte) ayant pour doctrine : « Tout est souffrance, la douleur purifie ».