Brochu en direct // Même Zelensky change de narratif

invité Jean-Claude Pomerleau -Référendum national sur la question des éventuelles concessions territoriales à la Russie. Dans une interview accordée à la chaîne de télévision ukrainienne «1 1» par David Arakhamia, qui n’est personne d’autre que le chef de la fraction parlementaire du parti «Serviteur du Peuple» (parti politique de V. Zelensky), il a évoqué les circonstances des négociations entre la Russie et l’Ukraine qui ont eu lieu à Istanbul en mars-mai 2022 et dont il était à la tête de la délégation ukrainienne Dans cet interview de David Arakhamia, l’une des personnes-clés de la politique de l’Ukraine d’aujourd’hui, en parlant de plusieurs sujets il a également évoqué la nécessite d’organiser un referendum national sur la question des éventuelles concessions territoriales à la Russie en échange de l’accord de paix. -Seymour Hersh : Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Zaloujny a entamé des négociations avec la Russie sur un cessez-le-feu sans le consentement de Zelensky Guerre palestinienne Selon le New York Times, Israël disposait depuis un an d’un rapport de 40 pages sur l’attaque que le Hamas préparait. Ce document a largement circulé parmi les officiers supérieurs. Selon Haaretz, le général Amit Saar, chef du département de Recherche du Renseignement militaire des FDI, avait écrit le 19 mars et le 16 juillet au Premier ministre, pour le mettre en garde contre une attaque du Hamas en préparation. Selon la presse israélienne, le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, a renvoyé son ministre de la Défense, Yoav Gallant, en juillet parce qu’il avait mis en garde le gouvernement contre la «tempête parfaite», préparée par le Hamas. Il l’a finalement réintégré. Selon le Corriere della Sera, le colonel Yigal Carmon, directeur du Memri, a personnellement mis en garde son ami Benjamin Netanyahou contre une attaque majeure du Hamas. Selon la presse égyptienne, le général Kamel Abbas, ministre du Renseignement, a personnellement téléphoné à Benjamin Netanyahou, quelques semaines avant l’attaque, pour l’avertir que le Hamas allait passer à l’action. La presse cherche désormais à expliquer pourquoi les dirigeants israéliens n’ont pas tenu compte de ces avertissements. Il s’agit par tous les moyens de discréditer l’hypothèse d’une complicité du Premier ministre et du Hamas. Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les publications se multiplient dans les médias occidentaux pour décrier une Russie profiteuse de cette guerre. Une tendance qui trahirait la perte de vitesse du narratif occidental face à l’émergence d’un contre-discours, ainsi qu’un malaise face à la violence de l’offensive de Tsahal à Gaza. Reste que les obsessions actuelles du narratif occidental trahiraient aussi, selon Xavier Moreau, «un malaise» : «Il est évident que le conflit israélo-palestinien est un gros problème pour la propagande occidentale», estime ainsi le directeur du think tank Stratpol, présentateur de l’émission «L’Échiquier Mondial» sur RT. À ses yeux, la plupart des récentes tribunes antirusses occidentales tiennent ni plus ni moins que de l’«inversion accusatoire», et d’une g ne vis-à-vis de la violence des représailles de Tsahal contre la bande de Gaza. «Cela met en perspective ce que les Russes n’ont pas fait à Kiev, ce qu’ils n’ont pas fait à Lvov», développe-t-il, rappelant que les Russes n’ont pas «rasé» ces villes. Selon les chiffres mis en avant par l’ONU, les pertes civiles infligées en quelques semaines de bombardements israéliens sur Gaza, qui ont dépassé 14 000 morts, auraient dépassées celles enregistrées, durant près d’un an et demi d’affrontements en Ukraine et dans les régions russes frontalières. Les Nations unies ont dénombré 9000 morts, un chiffre contesté par la Russie.
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