Physionomie et Darwinisme des codes qui nous échappent. Arts et Sciences fin 19ème

Arts et Sciences fin 19ème. 1- Physionomie et Darwinisme des codes qui nous échappent : La mesure d’un crâne, la bosse d’un nez, un angle facial détermine affirme-t-on un tempérament, un intellect, et les artistes assimilèrent au plus vite ces nouveaux codes plastiques. A cela s’ajoute la révolution darwiniste brisant le sacrosaint dogme selon lequel la race humaine était immuablement à l’image de Dieu : désormais l’homme descendait du singe, il était une mutation constante. Le risque était dès lors de dégénérer et régresser vers cet état primitif de l’homme. Les artistes, imbibés d’une culture fin de siècle anxieuse de son état s’emparèrent de ces données, et conjuguant physionomie et évolutionnisme, l’art du dessin traça les contours de l’atavisme. Démonstration à partir de planches des physionomistes Lavater, Gall et Camper, d’ossements de singe confrontées aux peintures académiques de Fernand Cormon et des moins classiques dessins et gravures de Degas. Retrouvez nous sur : Facebook : Twitter : Instagram :
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