Cheikh Abdelkrim Dali Sana’a de Tlemcen Rasd dil Alto

Nouba rasd dil composée de : M’çedder “rihou essaba“, b’taihi “Chi’erek min djanah eddalem“, derj “Lazala dahrek said“ (poésie attribuée au poète grenadin Ibn Zomrok).En Algérie comme dans tout le Maghreb la ‘’Sana’a’’ est liée à la cité. La convergence entre la musique et la poétique eut pour résultat, en marge de l’art musical andalou, la naissance d’un fonds commun permanent d’une belle fresque lyrique avec des rameaux qui se sont enchaînés, les uns aux autres, selon un découpage régional de styles, donnant lieu à un florilège de chants typiques, d’un art nettement maghrébin, qui a connu un remarquable essor, du XVe au XIXe siècle, pendant la période ottomane en Algérie. Avec autant de formes d’expression culturelle et artistique, cet art constitue ainsi, un des plus admirables répertoires musicaux, des terroirs algériens.
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