Henri d’Anselme, héros hétéro rétro

Aux yeux des vaillants progressistes, le héros du jour a l’affront d’afficher sans complexe sa foi chrétienne. L’audace de faire sentir ses vues bien à droite. L’indécence de laisser entendre les battements de son coeur profondément enraciné dans la terre de nos ancêtres. Et, par-dessus le marché, l’arrogance de louer la beauté sacrée, intemporelle de nos cathédrales. Au lieu de faire l’apologie consensuelle de la tolérance, du multiculturalisme, de l’homosexualité, du féminisme, du wokisme... Mais le pire selon ces universels redresseurs de torts de gauche, c’est qu’il n’a rien caché de ce qu’il est face aux caméras de BFMTV, tout en demeurant humble, l’air de rien, l’âme claire, le regard honnête... Et le sourire serein pour mieux achever ses contradicteurs attristés de voir un “facho“ aussi présentable. Un “réac“ qui entre dans la gloire aussi spontanément, avec la simplicité de la vérité. Ces adeptes du néant aux idées larges et aux oreilles trouées de piercings lui reprochent en somme d’avoir évoqué Dieu, parlé de la religion chrétienne, insisté sur les devoirs du français bien éduqué. Avec la tranquillité du lion et la hauteur de l’aigle. Et en sous-entendu, de se présenter en défenseur de l’hétérosexualité, du patriarcat, des traditions... Voire de la phallocratie. La parole inspirée de cet adepte des lois supérieures tranche très incorrectement avec la mollesse habituelle de la pensée liquéfiée de la jeunesse majoritaire. Son propos est hors cadre, il ne rentre pas dans le moule médiatique, ils sort des limites de ce siècle lissé, aseptisé, attiédi. Lui, si jeune et pourtant ancré dans des valeurs ancestrales qui n’ont plus cours aujourd’hui... Quelle offense faite à ces disciples de la raison athéiste ! Quelle injure crachée au visage de ces impénitents jouisseurs qu’outrage la simple vue d’un crucifix ! Cet Henri d’Anselme aux relents de vieille France apparaissant devant les projecteurs de l’actualité avec sa tête de scout, sa flamme mystique et son blason tricolore sur le bras, incarne tout ce que ces apôtres du vice déguisé en humanisme détestent : l’honneur, la droiture, le courage, la piété, la vertu. Du jour au lendemain il est devenu l’ennemi de ces aboyeurs aux sombres préférences et rouges opinions. Bref, le chevalier passe, les chiens vomissent.
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