Oradour, 30 ans de lutte pour la vérité. Récit et anecdotes d’une enquête passionnante

Le 22 juin dernier, Vincent Reynouard a donné une conférence exceptionnelle. Il y livre le récit, les anecdotes et le résultat de l’enquête passionnante qu’il a menée à propos du drame d’Oradour-sur-Glane. La conférence a été filmée, mais Vincent y a ajouté, en incrustation, les documents sur lesquels il s’est appuyé. Ce travail, qui a pris des journées, a grandement amélioré le résultat final. Plan de l’exposé: Introduction: la thèse officielle I. Mon enquête avec ses anecdotes 1990: je découvre la thèse révisionniste Des boiseries intactes dans l’église : mes premiers doutes issus de constats matériels Vincent Auriol: un président de la République révisionniste sur Oradour? L’amnistie surprenante dans anciens Waffen SS condamnés en 1953 L’état des cadavres retrouvés dans l’église : mes doutes se renforcent Les contradictions de la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église : mes doutes se confirment Je décide de me rendre sur les lieux : une enquête historique débutée sans aucun moyen financier A la recherche des témoins encore vivants Les «témoins vedettes » et… les autres que l’on entend jamais Les révélations du survivant Aimé Renaud : le clocher de l’église a explosé violemment La fusion partielle des cloches appuie la thèse de l’explosion violente L’absence de traces de suie au niveau des ouvertures du clocher confirme la thèse La reconstruction de la voûte est cachée aux visiteurs Les constats matériels confirment la thèse de l’explosion violente dans le clocher Des explosion en série: le témoignage capital de Madame Lang… qui sera retiré du livre officiel Du Nord au Sud, la Résistance organisait des dépôts clandestins de munitions dans les clochers Un maquis structuré à Oradour-sur-Glane: des informations enfin révélées Un réseau d’évasion de pilotes alliés passait par Oradour Vaine tentative de réfutation par un contradicteur (Nicolas Bernard) La pression judiciaire : Aimé Renaud nie m’avoir rencontré un jour Les révélations faites par d’autres témoins inconnus du grand public Mon premier livre interdit trois mois après sa parution II. Répression judiciaire Ma cassette vidéo diffusée fin 2000 Tollé dans la presse locale et nationale et plaintes des gardiens de la Mémoire 16 mai 2001 : mon domicile perquisitionné. Saisies énormes de livres et de matériel Christine Fourel : un juge d’instruction désigné pour me poursuivre à tout prix Des analyses ADN pour retrouver la personne qui a assuré la promotion de la cassette vidéo Écoutes téléphoniques Apologie d’un crime de guerre ou négation d’un crime de guerre ? Les incohérences de Christine Fourel pour me poursuivre coûte que coûte Renvoyé devant le tribunal pour «apologie d’un crime de guerre» III. Un procès surréaliste et ses suites Ma défense entravée. Empêché de démasquer le faux témoin produit contre moi par l’Accusation Condamné avant d’être entendu: comme Pierre Laval en 1945 Trois mois de prison ferme et € à payer en première instance Peines doublées en Appel Victoire en Cassation: trois lignes pour casser l’arrêt d’Appel Les gardiens de la Mémoire s’étranglent de rage Les méthodes déloyales des gardiens de la Mémoire Même si vous gagnez en Justice, vous perdez beaucoup (en temps, en argent, en énergie…) 2005 : la Justice autorise mon livre interdit depuis huit ans 2023 : la LICRA, PHDN et la DILCRAH font vainement pression sur le Gouvernement pour obtenir l’interdiction de mon nouveau livre Réfutation de l’argument: «Les SS eux-mêmes ont avoué» Pourquoi les Waffen SS sont-ils venus à Oradour ce 10 juin 1944 ? Essai de reconstitution de ce qui s’est réellement passé ce 10 juin 1944 tragique Deux rapports confirment que les femmes et les enfants sont morts dans une gigantesque explosion Le saut impossible de la femme présentée comme l’unique rescapée de l’église Les gardiens de la Mémoire réduits au mensonge et à la tricherie IV Pourquoi ment-on? En 1944-1945, il fallait présenter l’ennemi comme un barbare… … et faire oublier les bombardements alliés meurtriers sur la France Aujourd’hui, la thèse officielle sert à véhiculer l’antifascisme Nous avons tous des motivations politiques. Ce qui doit nous départager, c’est la vérité historique