Nouba Sika_Orchestre station d’Alger sous M. Fekhardji_Cercle franco-musulman_S. A. Serri_1952.

Élevée au rang d’un art à part entière, la musique andalouse a toujours fait l’objet d’un grand respect dans la société maghrébine qui l’a suscitée, enrichie enfin, aimée. Musique aristocratique à l’origine, elle fait partie aujourd’hui de la culture du peuple. Caractérisée par, à la fois, sa lenteur et sa majesté, l’art musical recèle un trésor d’expériences d’où sa puissance d’évocation. Il est témoin sublime d’un passé de goût et de raffinement d’un attrait durable, considéré comme un pan important de son histoire culturelle et artistique. Le Maghreb uni dans un même destin procédait de cet héritage commun et de son exigence universelle. Prisée partout, cette culture de l’unité qui pérennise de riches moments de son histoire n’est pas à produire, elle y gît. La musique andalouse, voire ses satisfactions esthétiques, dont le romantisme se tisse
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