Puccini - Madama Butterfly / Presentation + New Mastering (Maria Callas - Century’s rec. : Karajan)

Giacomo Puccini (1858-1924) - Madama Butterfly Opera . *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-03:05) Act 1 E soffitto.. E Pareti (00:00) Questa è la cameriera (02:09) Dovunque al mondo (06:24) Quale smania vi prende (10:39) Quanto cielo ! Ancora un passo via (14:42) Gran ventura (17:43) L’imperial commissario (21:24) Vieni, amor mio (23:57) Ieri son salita tutta sola (26:35) Ed eccoci in famiglia (31:40) Viene la sera (37:13) Bimba dagli occhi pieni di malia (40:34) Vogliatemi bene, un bene piccolino (44:41) Act 2 E inzaghi ed izanami (51:34) Un bel di vedremo (58:53) C’è entrate (1:03:31) Non lo sapete insomma (1:07:00) A voi però giurerei fede constante (1:08:52) Ora a noi (1:12:24) E questo ? E questo ? (1:18:37) Che tua madre dovrà (1:21:00) Lo scendo al piano (1:24:32) Vespra ! Rospo maledetto (1:26:15) Una nave da guerra (1:28:15) Scuoti quella fronda di ciliegio (1:30:45) Or vienmi ad adornar (1:36:00) Coro a bocca chiusa (1:41:09) Oh eh ! Oh eh ! (1:44:10) Già il sole (1:51:38) Povera Butterfly (1:53:39) Lo so che alle sue pene (1:56:28) Addio, fiorito asil (2:00:30) Galileo dirai ? (2:02:25) Che vuol da me ? (2:04:39) Come una mosca prigioniera (2:10:21) Con onor muore (2:13:14) Butterfly : Maria Callas Suzuki : Lucia Danieli B.F. Pinkerton : Nicolai Gedda Kate Pinkerton : Luisa Villa Sharpless : Mario Borriello Goro : Renato Ercolani Yamadori : Mario Carlin Bonzo : Plinio Clabassi Commissario : Enrico Campi Orchestra E Coro Del Teatro Alla Scala Di Milano Chorus Master : Noberto Mola Herbert Von Karajan Recorded in 1955 New mastering in 2019 by AB for CMRR Find CMRR’s recordings on Spotify: Si le portrait de Butterfly par Callas est aussi émouvant, c’est en partie parce qu’il recrée, pour ces premiers épisodes, une fillette capable de dignité tragique, puis, dans la seconde moitié de l’opéra, lorsque l’expérience plus que les années auront apporté la maturité, parce qu’il associe de façon constante le timbre de l’enfant et la voix de l’adulte. Son approche imaginative du rôle est ainsi merveilleusement complète. Tout l’enregistrement est d’une grande richesse de détail. De manière plus forte peut-être que dans aucun autre de ses enregistrements, chaque phrase semble ici avoir quelque chose de spécial, et l’on pourrait écrire un livre entier pour mettre l’accent sur ce que nous appelons “interprétation“. En un sens, ce faisant, nous ne rendons pas justice à Callas. Car son art était avant tout celui du chant, et derrière du talent de l’interprète, on en finit parfois par perdre de vue la cantatrice. A cette époque, en 1955, sa voix pouvait encore être un instrument d’une beauté très particulière. Dans cet enregistrement de Madama Butterfly, certaines notes aigües sont à vif, sous l’effet d’une pulsion capricieuse— le ré bémol concluant la scène d’entrée en étant le premier exemple. Mais, globalement, son chant est beau en tant que chant “pur“, parfois exquis. Un exemple charmant en est la transparente mélodie (“lo seguo il mio destino“) de l’Acte l, lorsqu’elle y parle de sa nouvelle religion. De même, à l’Acte Il, le solo débutant par “Che tua madre“ est l’oeuvre d’un grand chanteur. Mais, bien entendu, lorsqu’elle donnait le meilleur d’elle-même comme ici, il n’y avait pas de séparation entre la cantatrice et l’actrice incarnant un rôle. Tout dans l’air “Un bel di“ est magnifiquement chanté, mais tout est également éclairé par un regard intérieur qui en réhausse la beauté. La scène finale (“Tu, tu, piccol Iddio“) est doublement émouvante, en raison de sa beauté intrinsèque bien sûr, mais aussi parce que c’est seulement maintenant, à l’approche de la mort, que l’on voit apparaître la femme dans son intégrité, seule sur scène, la seule fois dans tout l’opéra, abandonnant en cet instant toute contrainte, cause de tant de souffrances, et c’est alors seulement que nous entendons Maria Callas telle qu’en elle-même. Karajan entoure la Diva Callas avec amour, laquelle trace un portrait inoubliable de l’héroïne. Elle est incomparable au second acte où elle dépasse les limites du chant pour atteindre celles de la tragédie grecque. Maria Callas - 90 Opera Arias, Carmen, Norma, Tosca, Traviata, Butterfly.. NEW MASTERING (.) : Puccini - Madama Butterfly / New mastering (Renata Scotto, Carlo Bergonzi - .: Sir ) : Giacomo Puccini & Vincenzo Bellini PLAYLIST (reference recordings)
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