Les Feuilles mortes - Poésie - Jacques Prévert

Les Feuilles mortes Chansonn Jacques Prévert (1900-1977) Lecture : AB Portrait de couverture : Photographe indéterminé Illustration de fond : AB Fond musical : “No.1 A Minor Waltz“ - Esther Abrami (YouTube Audio Library) Musique outro : “A Quiet Thought“ - Wayne Jones (YouTube Audio Library) Ce texte est bien entendu d’abord connu par sa mise en musique par Joseph Kosma et ses grands interprêtes notamment Cora Vaucaire, Yves Montand, Richard Anthony, Alain Barrière, Dalida, Juliette Gréco, etc. . N’ayant aucun talent de chanteur, la présente vidéo ne cherche pas à grossièrement parodier musicalemnt ces artistes, mais à rendre d’abord hommage à la poésie et à la qualité d’écriture du texte de Jacques Prévert. Texte : Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes Des jours heureux où nous étions amis. En ce temps-là la vie était plus belle, Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle. Tu vois, je n’ai pas oublié... Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi. Et le vent du nord les emporte Dans la nuit froide de l’oubli. Tu vois, je n’ai pas oublié La chanson que tu me chantais. C’est une chanson qui nous ressemble. Toi, tu m’aimais et je t’aimais Et nous vivions tous les deux ensemble, Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais. Mais la vie sépare ceux qui s’aiment, Tout doucement, sans faire de bruit Et la mer efface sur le sable Les pas des amants désunis. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, Les souvenirs et les regrets aussi Mais mon amour silencieux et fidèle Sourit toujours et remercie la vie. Je t’aimais tant, tu étais si jolie. Comment veux-tu que je t’oublie ? En ce temps-là, la vie était plus belle Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui. Tu étais ma plus douce amie Mais je n’ai que faire des regrets Et la chanson que tu chantais, Toujours, toujours je l’entendrai ! C’est une chanson qui nous ressemble. Toi, tu m’aimais et je t’aimais Et nous vivions tous les deux ensemble, Toi qui m’aimais, moi qui t’aimais. Mais la vie sépare ceux qui s’aiment, Tout doucement, sans faire de bruit Et la mer efface sur le sable Les pas des amants désunis. Nous soutenir sur Utip :
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