Сукачев ~ Тодоровский ~ Когда мы покидали свой родимый край
Lorsque nous abandonnions notre contrée aimée,
Et, silencieux, vers l’est, nous reculions,
Au-dessus du Don paisible,
Sous notre vieil érable,
Longtemps, ton fichu, se profilait.
Je n’ai pas entendu tes mots, mon aimée,
Mais je savais que dans ta tristesse, tu m’attendrais.
Ce n’était pas les feuilles vermillon,
Mais nos plais,
Qui, sur le sable du fleuve, brûlaient.
Labourée par les obus, la steppe gémissait,
S’élevait au-dessus de Stalingrad, une noire fumée.
Et