Musique du manteau de Notre Dame de Guadalupe

Après l’arrivée des Espagnols au Mexique et la chute de la domination Nahuas en 1521, les rites religieux des aztèques cessent, tout comme les sacrifices humains offerts pour nourrir leurs dieux et permettre à l’univers de perdurer. Ces derniers n’étant plus nourris, les autochtones craignent un cataclysme et la fin de ce monde avec l’avènement de l’ère du « cinquième soleil ». Toute leur vie étant ordonnée au service des dieux et au maintien de l’univers, ils en sont traumatisés, leur existence n’ayant plus de sens. Un petit groupe de douze missionnaires franciscains arrivés en 1524 commencent, avec certains missionnaires déjà présents comme le célèbre frère Pedro de Gante, à évangéliser les millions d’autochtones du vieil empire aztèque qu’ils ne parviennent pas à détacher de leurs dieux. En tâchant également de les protéger des mauvais traitements des « encomenderos » (colon espagnol), les missionnaires sont persécutés par leurs propres compatriotes catholiques. Par haine, arrogance et convoitise, la communauté espagnole s’entre-déchire. Le premier gouvernement a beaucoup nuit au processus d’évangélisation. Dans ce contexte, le premier évêque de Mexico, Juan de Zumárraga, franciscain, écrit en 1529 au roi (cachant le manuscrit dans une bougie de suif) : « Si Dieu n’intervient pas pour que soit immédiatement apporté un remède, cette terre est menacée d’être perdue à tout jamais… Quelques années après, le 9 décembre 1531, sur la colline de Tepeyac au nord de Mexico, une jeune métisse au vêtement brillant comme le soleil apparaît à l’indigène Juan Diego, récemment baptisé. Se révélant à lui comme la Vierge Marie, elle le charge de demander à l’évêque de faire construire une église en ce lieu. Mgr Zumárraga, sceptique, demande un signe. Le 12 décembre, date retenue par l’Église pour fêter Notre Dame de Guadalupe, se montrant pour la dernière fois à Juan Diego, Marie l’envoie cueillir des fleurs au sommet aride et gelé du Tepeyac. Il y remplit sa tilma des plus belles fleurs qu’il ait jamais vues. De retour chez l’évêque pour les lui offrir, Juan Diego ouvre sa tilma découvrant alors une extraordinaire image de la Vierge, comme imprimée dans l’étoffe. Le 26 décembre, un autre phénomène se produit : lors de la procession qui conduit l’image à la nouvelle chapelle du Tepeyac, un Indien en train de marcher en dansant est accidentellement tué par une flèche. Il aurait été déposé au pied de la tilma et serait ressuscité. suite : À partir des années 90, le chercheur Fernando Ojeda fait une étude scientifique sur la Vierge de Guadalupe et sur la position des étoiles et des fleurs dans le manteau. Il trouve un certain modèle musical, par la façon dont elles sont disposées et distribuées sur le manteau, comme une partition musicale.
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