La vie et la triste fin de Graeme Allwright

La vie et la triste fin de Graeme Allwright Graeme Allwright est un chanteur de folk et auteur-compositeur-interprète français d’origine néo-zélandaise. Il a adapté et introduit en français les oeuvres du protest song américain, ainsi que de nombreuses chansons de Leonard Cohen mais aussi composé des chansons entrées dans la mémoire collective française. Graeme Allwright est né le 7 novembre 1926 à Wellington, où il passe toute son enfance avec sa famille. Adolescent, il est passionné de théâtre. Ayant obtenu une bourse pour intégrer la compagnie du théâtre Old Vic de Londres, il décide de quitter sa famille pour s’installer à Londres et y apprendre le théâtre. Il fait la traversée en s’engageant comme mousse sur un bateau, car il n’a pas d’argent pour se payer le voyage. À Londres, il fait la rencontre de la comédienne Catherine Dasté, issue d’une famille du théâtre, puisqu’elle est la petite-fille de Jacques Copeau et la fille de Jean Dasté et de Marie-Hélène Dasté. En 1948, il suit Catherine Dasté et s’installe en France et l’épouse en 1951 à Pernand-Vergelesses, le village de Jacques Copeau. Graeme Allwright y exerce de très nombreux métiers, de la scène à la régie. Il devient ensuite apiculteur, animateur pour enfants à l’hôpital, moniteur en hôpital psychiatrique, professeur d’anglais et de théâtre à l’école secondaire de la Roseraie à Dieulefit. Encouragé par des amis stéphanois amateurs de blues, il monte à Paris au début des années 1960 et chante dans des cabarets. Les conditions sont dures. Il rode souvent ses chansons chez des amis peintres ou sculpteurs à La Ruche à Montparnasse. Il est alors accompagné par le guitariste stéphanois Genny Detto. Au Centre américain du boulevard Raspail, il retrouve bientôt deux musiciens de folk traditionnel. Son talent séduit Colette Magny et Mouloudji, et ceux-ci le poussent à enregistrer son premier disque, Le Trimardeur, produit par Marcel Mouloudji en 1965 alors que Graeme est âgé de 39 ans. S’ensuit un premier contrat avec Philips, et ses deux albums de 1966 et de 1968, aux tonalités protest-song, le projettent au premier plan chez les jeunes. Graeme Allwright est parmi les premiers introducteurs en France du folk américain, dans sa veine protest-song. Il se revendique chanteur, il écrit assez peu, préférant « se glisser dans les mots d’un autre » quand il ressent que le message est commun. Il s’inscrit dans la lignée de Woody Guthrie et de Pete Seeger. Ses mots simples et son accent charmeur donnent à ses textes une proximité immédiate, et une force empathique singulière. -------------------------------------------------------- Bonjour et surtout bienvenue sur la chaîne Nikstok1 ! Nous sommes heureux de vous révéler des informations sur la vie et la triste fin des stars du cinéma. Leur vie célèbre mais avec des fins très tristes.
Back to Top