Lettre à Reynouard

Monsieur, J’ai été soulagé d’apprendre à travers votre lettre publiée sur FACEBOOK que vous viviez avec sérénité votre épreuve carcérale. Vous ne reniez rien de vos convictions, de vos rêves, de vos thèses, seul face à l’iniquité d’un monde oppresseur, intolérant, dictatorial et injuste, ce qui est honorable de votre part. Personnellement je ne crois pas un seul mot de ce pourquoi vous vous battez (avec vaillance, d’ailleurs), mais je défends et respecte votre droit inaliénable à l’éloquence. C’est-à-dire, avoir l’assurance de pouvoir plaider pour des choses discutables, voire de se tromper. La permission de croire en des fables et de les divulguer. La possibilité de nier des évidences pour telles ou telles raisons, qu’elles soient valables ou non. Et même l’autorisation, sans limite, de faire preuve de totale mauvais
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