La femme d’ ct

La femme d’à côté Deux anciens amants peuvent-ils vivre une deuxième passion amoureuse ? Avant-dernier film de François Truffaut, illuminé par son idylle naissante avec Fanny Ardant, “La femme d’à côté“ est le triomphe d’un cinéma tout entier voué à l’humain. Sept ans auparavant, Bernard et Mathilde se sont connus, aimés follement et séparés violemment. Le destin les remet en présence lorsque Mathilde, récemment mariée à Philippe, vient s’installer dans la maison voisine de celle qu’occupent Bernard, sa femme, Arlette, et leur jeune fils, Thomas. Bernard a trouvé le bonheur avec Arlette. Quant à Mathilde, son mari, un ingénieur plus âgé qu’elle, lui a apporté l’équilibre dont elle avait besoin. Inévitablement, des relations de voisinage se nouent entre les deux couples… “Un film d’amour qui fera peur“ La femme d’à côté marque la deuxième collaboration de Truffaut avec Depardieu : “Après Le dernier métro, qui mettait en présence six ou sept personnages d’égale importance, j’ai voulu revenir à la discipline inverse avec une histoire plus serrée, construite autour d’un couple.“ Sous les apparences d’une simple tranche de vie provinciale, La femme d’à côté révèle une grande puissance dramatique. Dans la première séquence apparaît la narratrice, Mme Jouve, handicapée après avoir voulu, vingt ans plus tôt, se suicider par amour. Témoin principal et confidente des deux amants terribles, Mathilde et Bernard, elle va raconter l’histoire d’un lien indissoluble, qui ne peut s’achever que dans la folie et la mort. Elle en sera aussi le contrepoint. Jusqu’où Bernard et Mathilde sauront-ils aller trop loin ? Elle le guette, le poursuit, jusqu’à ce qu’ils redeviennent amants. Lui est rongé par la jalousie, laisse son imagination déborder la réalité, s’abandonne à la violence et à la paranoïa. Qui prendra l’initiative de rompre, et ainsi de se sauver ? Chaque fois ramenés à la chambre du vieil hôtel qui abrite leur liaison, Mathilde et Bernard, obsédés, ravagés par la passion, se laissent inéluctablement happer par leur soif d’un amour absolu. Réalisation François Truffaut Scénario François Truffaut Jean Aurel Suzanne Schiffman Production Les Films du Carrosse TF1 Films Production Producteur/-trice François Truffaut Image William Lubtchansky Montage Martine Barraqué Musique Georges Delerue Avec Gérard Depardieu (Bernard Coudray) Fanny Ardant (Mathilde Bauchard) Henri Garcin (Philippe Bauchard) Michèle Baumgartner (Arlette Coudray) Roger Van Hool (Roland Duguet) Véronique Silver (Madame Odile Jouve) Philippe Morier-Genoud (le docteur) Olivier Becquaert (Thomas Coudray) Pays France Année 1981
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