PURCELL- THE COLD GENIUS- ANDREAS SCHOLL

LE GENIE DU FROID que CUPIDON sort de sa mort éternelle, se plaint comme quelqu’un qu’on sort d’un lit … ici un lit de glace. Comme CUPIDON le réveille pour lui offrir l’amour, il s’étonne de la puissance de ce dieu, de cette chaleur nouvelle qu’il ressent. Mais le Génie du froid est un vieux malin, il sent qu’on lui parle de la vie qui qui re.. re.. prend, aussi.. ssi il gre.. gre.. lotte, soupire, parle du souffle du vent, des femmes séductrices, du dernier souffle de vie qui lui semble plus cher que tout sentiment d’amour.... Quelle puissance es-tu, toi qui, du tréfonds, M’as fait lever à regret et lentement du lit des neiges éternelles ? Ne vois-tu pas combien, raidi par les ans, Trop engourdi pour supporter le froid mordant, Je puis à peine bouger ou exhaler mon haleine ? Laisse-moi être transi, laisse-moi mourir à nouveau de froid..
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