La Hongrie face aux vieux démons de l’antisémitisme - reporter

En octobre dernier, lors d’une manifestation d’extrême-droite, des participants scandent des slogans antisémites et agressent un journaliste qui finira avec cinq fractures au nez. Ce genre d’incidents s’est multiplié ces derniers mois en Hongrie, pays qui compte la communauté juive la plus importante d’Europe Centrale. En réaction à cette montée des extrémismes, la Marche de la Vie organisée dans les rues de Budapest le 21 avril dernier - hommage traditionnel aux plus de juifs hongrois victimes de l’Holocauste pendant la Seconde Guerre mondiale - a enregistré une participation record et le Congrès juif mondial a décidé de tenir son assemblée plénière, non pas en Israël comme c’est le cas habituellement, mais à Budapest. Cet évènement qui doit se dérouler début mai n’est pas vu d’un bon oeil par certains : une manifestation antisioniste est prévue à la veille du Congrès sous l’égide du parti d’extrême-droite Jobbik, troisième force politique du pays. Dans ce contexte, le gouvernement hongrois s’efforce de soigner ses relations avec Israël et affiche son volontarisme : il souligne que de nouvelles règles ont été instaurées pour lutter contre le racisme et l’antisémitisme au sein du Parlement. Pour autant, des préconisations récemment émises par le ministère de l’Education interrogent : il est recommandé d’ajouter dans les programmes scolaires, des noms d’auteurs connus pour leurs positions antisémites pendant la guerre. Retrouvez nous sur : Youtube Facebook Twitter
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