Des nouvelles de la France occupée du 17 février 2024

Il faut débusquer les infox et donner une idée exacte de ce qu’a été la razzia d’otages des combattants palestiniens le 7 octobre est essentiel pour casser les justifications que se donnent à eux-mêmes tous les gouvernements qui soutiennent Israël. Le récit de la propagande israélienne prend tellement l’eau de toute part qu’on observe des réactions très violentes, en particulier aux USA: ne pas accepter la version officielle du 7 octobre, ce serait être négationniste. Et pourtant il faudra bien un jour accepter les faits: au moins un tiers des victimes du 7 octobre sont des militaires; sans doute un tiers des victimes israéliennes sont tombés sous la feu de Tsahal commençant à contre-attaquer dans la matinée du 7 octobre 2023. Il est essentiel d’établir la vérité sur le 7 octobre quand on voit le type d’argumentation utilisé par Tel-Aviv pour démolir la réputation de l’UNRWA, l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens. Alors que Tsahal a tué 140 agents de L’UNRWA, c’est cette dernière qui se retrouve en accusation (des membres de l’UNRWA auraient participé au 7 octobre)- et voit des gouvernements occidentaux (dont le gouvernement français) retirer leurs financements. L’agence pourrait être à court de ressources dès avril. Dans le cadre de la guerre en Ukraine menée par les nazis kiéviens et leurs promoteurs, notamment l’OTAN et l’Union Européenne, contre la Russie, nous savons tous que les accords de Minsk ont été utilisés par l’Occident contre la Russie pour prolonger la préparation de l’Ukraine à faire la guerre contre Moscou qui gère de vastes réserves de matières premières. Les accords de Minsk II datant de 2015, portés et paraphés par François Hollande et Angela Merkel et signés par Piotr Porochenko, l’ex-Président de l’Ukraine, Vladimir Poutine et les représentants alors des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk pour le Donbass n’était qu’une scène de la pièce tragique pensée en Occident et réalisée par les Ukrainiens et les Russes. De toute évidence en manque d’idées créatives, nos metteurs en scène mettent maintenant en avant sur les planches Olaf Scholz et son camarade de jeu Emmanuel Macron (on joue au «Vème Reich» !) pour une nouvelle scène de la même parure. Ainsi, au début de l’opération militaire spéciale, dès la fin mars 2022, les troupes russes avaient quasiment encerclé Kiev. Parallèlement avaient lieu des négociations entre Moscou et Kiev en Biélorussie qui seront finalement organisées par Recep Tayyip Erdogan en Turquie. Le 15 mars 2022, un accord est trouvé et signé par les parties russe et ukrainienne à la table des négociations. Il s’agit de «L’accord sur la neutralité permanente et les garanties de sécurité de l’Ukraine» comportant 18 articles et une annexe. Tout y est précisé, des matériels militaires jusqu’aux effectifs des forces armées avec les garanties de démilitarisation et de dénazification de l’Ukraine. Plus rien à ajouter. Il est signé par les chefs des deux délégations, par Vladimir Medinski pour la partie russe et par David Arakhamia pour la partie kiévienne. Le 1er avril, les troupes russes ont quitté la région de Kiev. Nous pouvons noter que cet accord n’est pas le fruit de l’imagination. Vladimir Poutine reçoit une délégation des pays africains à Saint-Pétersbourg le 17 juillet 2023 dont les chefs d’État, qui avaient rencontré auparavant Zelensky, désiraient proposer à la Fédération de Russie leur solution au problème ukrainien.
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