Sur les illuminés. 27 octobre 1798

Sur les illuminés, Allemagne, 27 octobre 1798 est une archive d’un journal de l’époque sur l’ordre d’Adam Weishaupt, que je lis en audio. #livreaudio ➡Mon contenu sur Pond5: ➜ Faire un don (Paypal): ➜ Accéder à mon contenu exclusif sur Patreon: ➜ Accéder à mon contenu exclusif sur Tipee: ➜ S’abonner à la chaîne: ➜ Site web: Description de la vidéo: Adam Weishaupt, né le 6 février 1748 à Ingolstadt en Bavière et mort le 18 novembre 1830 à Gotha, est un théologien et essayiste allemand. Après ses études où il suit l’enseignement des jésuites, il devint en 1775 professeur de droit canonique à l’université d’Ingolstadt (Électorat de Bavière, Saint-Empire romain germanique). Il est le fondateur de l’ordre des Illuminés de Bavière. Le fondateur de l’Ordre des Illuminés. Le 1er mai 17761, il fonde le Cercle des Perfectibilistes afin de réunir autour de ces idées nouvelles ses meilleurs étudiants. Sous cette première forme, le groupe de Weishaupt est encore uniquement une association de penseurs. Il est initié à la franc-maçonnerie le 2 février 1777 au sein de la loge La Prudence (Zur Behutsamkeit), loge munichoise qui opérait le système de la Stricte Observance Templière. Rapidement déçu dans ses attentes, il se met à imaginer la création d’un nouvel Ordre. C’est un discours prononcé par Hans Heinrich von Ecker und Eckhoffen (de) (1750-1790), fondateur de l’Orden der Ritter und Brüder St. Johannis des Evangelisten aus Asien in Europa (ordre des chevaliers et frères de Saint Jean l’Evangéliste d’Asie en Europe), loge destinée à des travaux d’alchimie, et grand recruteur de jeunes gens, qui lui en donne l’impulsion. Dans son Pythagoras... , Weishaupt affirme même n’avoir fondé le Bund... que dans le but de détourner ses étudiants les plus prometteurs de la fièvre rosicrucienne : « C’est justement vers cette époque [1777] qu’un officier nommé Ecker créa à Burghausen une loge qui versait dans l’alchimie et qui commençait à se répandre fortement. Un membre de cette loge vint à Ingolstadt pour y prêcher et dénicher les meilleurs étudiants. Malheureusement, son choix se porta sur ceux que j’avais repérés. L’idée d’avoir ainsi perdu des jeunes si prometteurs, de les voir en outre contaminés par l’épidémie corruptrice de l’alchimie (Goldmacheren) et d’autres folies du même genre, fut pour moi atroce et insupportable. J’allai prendre conseil auprès d’un jeune homme [le baron Franz Xaver von Zwack] dans lequel j’avais mis la plus grande confiance. Celui-ci m’incita à user de mon influence sur les étudiants pour contrer autant que possible ce fléau par un moyen efficace : la création d’une société. » Ils s’appellent entre eux par de nouveau noms et Weishaupt choisit pour lui-même celui significatif de Spartacus. À ses côtés, Franz Xaver von Zwack (Nom d’Ordre Cato), Franz Anton von Massenhausen (1758–1815) (Nom d’Ordre Ajax) et Max Edler von Merz (1758–1807) (Nom d’Ordre Tiberius) prêtent leur concours en recrutant et en l’aidant à rédiger les statuts et rituels de l’Ordre. C’est grâce à Bode encore que les Illuminés de Bavière, lors du Convent maçonnique de Wilhemsbad (1782), voient s’ouvrir les portes des loges maçonniques allemandes : il obtient qu’elles s’administrent elles-mêmes, faisant en sorte de les soustraire à la traditionnelle autorité monarchique et théologique... En 1783, Knigge quitte l’Ordre et rompt toute relation avec Weishaupt, se promettant de ne plus jamais faire partie d’une quelconque société secrète. Sans doute sait-il quelle politique va adopter deux ans plus tard Charles Théodore de Bavière en publiant la même année à Francfort un petit livre faisant office de profession de foi et d’autodéfense anticipée : Sechs Predigten gegen Despotismus, Dumheit, Aberglauben, Ungerechtigkeit, Untreue und Müßiggang (Six prêches contre le despotisme, la bêtise, la superstition, l’injustice, l’infidélité et l’oisiveté) où une seule phrase, que n’auraient pas reniée les Jésuites, ressort en italique : « que les devoirs envers la société civile et les régents doivent être subordonnés aux lois que la nature et la religion nous ont données. ») Le succès grandissant de Weishaupt inquiète les autorités bavaroises. Un édit du 2 mars 1785 interdit leurs rassemblements et leurs activités, incluant dans cette prohibition toutes les loges maçonniques. Une véritable chasse aux déistes et aux matérialistes s’organise. Les Illuminés sont jugés et condamnés. Weishaupt, pour sa part, est contraint à l’exil deux ans plus tard. Il se réfugie à Gotha, à la cour du Duc Ernest II von Saxe-Gotha-Altenburg (1745 – 1804), Illuminé depuis 1783 (Noms d’Ordre Timoleon et ’Quintus Severus) et Supérieur inspecteur de la province de Haute Saxe (l’Abyssinie des Illuminés) depuis 1784. Il y jouit d’une vie paisible jusqu’à sa mort, le 18 novembre 1830. -
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