Biden : des trous de mémoire qui inquiètent - #cdanslair du

C’est une bonne nouvelle pour Joe Biden qui s’est retournée contre lui. Le procureur spécial qui depuis des mois enquêtait sur des documents classifiés, retrouvés dans les bureaux et la résidence privée du chef de l’État alors qu’ils n’avaient rien à y faire, a décidé de ne pas le poursuivre. Mais dans son rapport, un autre élément est dévastateur pour le démocrate, candidat à 81 ans à sa réélection : il y est décrit comme “un homme âgé, sympathique et bienveillant, avec une mauvaise mémoire“. Incapable, entre autres, de situer la date de la disparition de son fils aîné. De quoi faire sortir de ses gonds le président américain qui s’est présenté de manière impromptue devant la presse, hier, pour assurer que oui, sa mémoire allait très bien ! Mais au bout de dix minutes, alors qu’il allait partir, un journaliste l’a interrogé sur les négociations en cours sur les otages de Gaza. Et Joe de Biden de préciser “que le président du Mexique, Sissi [en fait le président de l’Égypte], ne voulait pas ouvrir le passage pour laisser passer l’aide humanitaire“. Un nouveau désastre pour l’image du plus vieux président de l’histoire des Etats-Unis qui relance les interrogations sur un sujet hautement sensible à quelques mois de l’élection présidentielle : son âge alors que ses chutes et propos parfois décousus inquiètent de plus en plus les Américains. Dans un dernier sondage de la chaîne NBC, 76 % des électeurs se disent désormais préoccupés par ses capacités physiques et mentales. Ses adversaires boivent du petit-lait. Donald Trump, qui fait la course largement en tête dans la primaire républicaine, l’attaque déjà souvent sur ses facultés mentales et physiques. En meeting, il se fait un plaisir de l’imiter, d’en faire un homme désorienté et sénile. Mais le grand favori de la droite pour la présidentielle américaine de novembre 2024 est lui-même un homme de 77 ans empêtré dans de très nombreuses affaires judiciaires. Sa demande d’immunité pour éviter un procès avant la présidentielle a été rejetée et la suite de ses aventures judiciaires est désormais entre les mains de la Cour suprême. Au même moment, le président russe Vladimir Poutine a été interviewé par un journaliste américain, Carlson Tucker, réputé proche de Donald Trump. Un premier entretien accordé par le chef du Kremlin à un journaliste étranger depuis trois ans dans lequel il a une nouvelle fois jugée une défaite en Ukraine “impossible“ et écarté l’idée d’envahir la Pologne ou la Lettonie. LES EXPERTS : - NICOLE BACHARAN - Politologue -spécialiste des États-Unis - ANNE TOULOUSE- Journaliste franco-américaine, auteure de L’art de trumper - MARIE-CÉCILE NAVES - Politologue, directrice de recherche - l’IRIS, spécialiste des États-Unis - LAURIC HENNETON - Maître de conférences en civilisation américaine- Université de Versailles Saint-Quentin - PR. PHILIPPE AMOUYEL ( en duplex) - Directeur de la Fondation Alzheilmer Retrouvez-nous sur : | Notre site : | Facebook : | Twitter : | Podcast : | Twitch : Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air. Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d’intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l’émission du lundi au jeudi et Axel de Tarlé prend le relais le vendredi et le samedi. Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45 Production : France Télévisions/Maximal Productions
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