Concert
19 et 20 avril 2013
Institut du Monde Arabe - Paris
Il commence en murmurant presque, puis son chant s’élève, intense, habité, impressionnant. Omar Sarmini est actuellement l’une des plus belles voix de Syrie, celle de la musique savante, celle du tarab, l’émoi, l’extase. Omar est né en 1962 à Alep, carrefour culturel, religieux et commercial du nord de la Syrie, proche de la Turquie, une cité vieille de 4 500 ans et réputée pour l’oreille musicale de ses habitants fortement imprégnés par le soufisme. Il est le fils de Cheikh Mohammed Sarmini, maître du samaâ, le chant d’amour divin, et du dhikr, la scansion du nom d’Allah jusqu’au vertige, une fièvre jubilatoire qui lui a été léguée, rigoureusement. Une rigueur familière à Dogan Dikmen, issu d’une dynastie de musiciens ottomans. Né à Ankara en 1958, Dogan sait aussi faire monter crescendo son chant jusqu’aux cieux, lâch