Guérir les parodontites, parasitose et historique. Dr Mark Bonner

La parodontite est caractérisée par une inflammation microbienne, médiée par l’hôte, qui entraîne une perte d’attachement parodontal. Bien que le microbiome parodontal soit bien décrit, sa composante non bactérienne nécessite une meilleure compréhension. L’analyse métagénomique montre une forte augmentation du protozoaire Entamoeba gingivalis dans les poches parodontales enflammées. Un parasite est un organisme qui vit aux dépens de son hôte. Peut-il manifester différents niveaux de pathogénicité ou rester un hôte apparemment sans symptômes? Malgré une bonne hygiène bucco-dentaire, la présence d’E. gingivalis est associée à une détérioration parodontale et à des poches généralement de 3 mm ou plus de profondeur. La microscopie à contraste de phase de qualité offre une vue d’ensemble dynamique du microbiote parodontal et permet de comprendre certaines caractéristiques virulentes des amibes. Les principales caractéristiques sont le déplacement vers un environnement spécifique dans la plaque sous-gingivale, la formation de canaux dans le biofilm, l’adhérence apparente aux cellules humaines, détérioration de l’activité granulaire leucocytaire et intracellulaire, processus trogocytaire d’exonucléophagie évitant la première ligne d’immunité innée, digestion du noyau des neutrophiles, création de cellules fantômes de ces PMN, nidification et reproduction de parasites dans la poche parodontale et trogocythose par des pseudopodes pouvant être multiples. Ces capacités déterminantes conduisent à une contribution évidente à un état pathologique du parodonte. L’exonucléophagie contre le contenu nucléaire du neutrophile entraîne une altération de la première ligne de défense de l’immunité cellulaire et devient donc incapable d’accomplir sa fonction normale. Comprendre ces caractéristiques fonctionnelles d’Entamoeba gingivalis pendant la parodontite contribue à définir les amibes comme un agent pathogène. Ne pas regarder la dysbiose ni la présence des cellules inflammatoires constitue une pure bêtise de nos soi-disant experts. Mark Bonner dmd
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