“L’argent n’a plus cours“ : un film d’exception et d’émancipation.

« On n’a pas encore taxé le regard. » Cette expression donne le ton et pose le thème principal du film : que reste-t-il qui ne soit monnayable, quel aspect de notre vie n’a pas encore été altéré par l’argent ? C’est par des images incroyablement expressives, chargées de sens, et une narration simple mais puissante, que ce film, percutant et captivant à la fois, jette un regard incisif sur les inégalités sociales, les divisions de classe dans notre société, la pollution et la destruction de notre environnement. Et peut-il en être autrement dans une société, où la compétition est une obligation imposée par la nécessité de l’argent ? Une vision engagée et un regard lucide sur notre société, qui ont la capacité d’éveiller en nous une réflexion critique : - « L’argent transforme (…) l’humain, en quelque chose d’achetable et de vendable, et de remplaçable, et de jetable. » - « Malgré ce qu’on nous dit, “liberté, égalité, fraternité“, nous sommes asservis, inégaux et conflictuels (…). » Dans ce film, les réalisateurs, Catherine Guéneau et Gérard Leblanc ne se contentent pas de passer en revue les questions les plus fondamentales, qui touchent à l’argent, à la vie et au bonheur, telles que : • Et si tout était sans argent ? • De quoi avons-nous besoin pour vivre le plus heureux possible ? • Quelles productions pour quels besoins ? • Comment s’organiser ? • Serons-nous suffisamment motivés pour contribuer au bien commun ? Ils proposent également des alternatives et envisagent de nouvelles perspectives optimistes et réalistes, par exemple : • Notre activité sert le bien commun, elle nous donne accès librement à tous les biens et services. • Plus de propriété privée mais un droit d’usage du logement à vie. • On produit là où on vit. La production s’ajuste à des besoins définis collectivement. • Nous voulons créer des états de vie qui donnent envie de vivre. • Il n’y a plus que des êtres humains, chacun apporte sa contribution au collectif, chacun se développe au mieux de ses possibles.
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