Poutine avance, les Européens s’alarment #cdanslair

L’opposant numéro 1 du de Vladimir Poutine est mort vendredi, à l’âge de 47 ans, dans une prison glaciale de l’arctique et malgré les mises en garde des autorités russes des centaines de personnes ont bravé l’interdit hier soir pour rendre un dernier hommage à Alexeï Navalny dans les rues de Moscou, persuadées que le Kremlin est responsable de son décès un mois avant la prochaine présidentielle russe. Dans le monde entier, les réactions continuent d’affluer et pointent également du doigt la responsabilité de Vladimir Poutine. L’Union européenne tient “le régime russe“ pour “seul responsable de la mort tragique“ d’Alexeï Navalny a dit le président du Conseil européen Charles Michel. “Poutine ne craint rien d’autre que la dissidence issue de son propre peuple. C’est un sinistre rappel de ce que sont Poutine et son régime“, a réagi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. “Il ne faut pas se leurrer, Poutine est responsable de la mort de Navalny“ a déclaré également hier soir le président des Etats-Unis, Joe Biden, qui en a profité pour appeler à “fournir les fonds nécessaires“ à l’Ukraine et critiquer la position « scandaleuse » de Donald Trump sur l’Otan. Le 10 février dernier, lors d’un meeting en Caroline du Sud, le milliardaire a en effet menacé de ne plus garantir la protection des pays de l’Otan face à la Russie si ceux-ci ne payaient pas leur part, affirmant même qu’il “encouragerait“ Moscou à s’en prendre à eux. Des déclarations de Donald Trump et une mort, celle d’Alexeï Navalny, qui planent sur la 60e édition de la Conférence de Munich sur la sécurité qui se déroule ce week-end. Dès son arrivée vendredi, la vice-présidente américaine Kamala Harris a tenu à défendre avec passion le “rôle de leader“ des États-Unis et son engagement pour endiguer les crises internationales, alors que les Européens s’inquiètent d’un retour de Donald Trump à la Maison-Blanche mais aussi de l’incapacité du Congrès américain à s’entendre depuis des mois sur une nouvelle aide militaire à l’Ukraine, qui commence à cruellement manquer de munitions sur le champ de bataille face à la Russie. Le nouveau commandant en chef ukrainien Oleksandre Syrsky a jugé ces derniers jours la situation sur le champ de bataille “extrêmement complexe“, admettant que l’Ukraine manque d’hommes et d’armes sur le terrain. Volodymyr Zelensky, de son côté, a assuré que Kiev faisait “tout ce qui est possible“ pour sauver ses troupes à la peine sur le front oriental, où elles ont dû abandonner ce samedi la ville d’Avdiïvka, concédant ainsi à la Russie sa plus grande victoire symbolique depuis plusieurs mois. Le président ukrainien qui était reçu hier soir à l’Elysée pour signer un “accord de sécurité“ avec la France, comme il l’a déjà fait précédemment avec l’Allemagne et le Royaume-Uni. Cet accord engage les deux pays pour les dix ans à venir et prévoit des livraisons d’armes, un volet formation des militaires ukrainiens ainsi qu’une aide civile. Par ailleurs, “la France s’est engagée à apporter jusqu’à trois milliards d’euros d’aide militaire supplémentaire“ en 2024, après 1,7 milliard d’euros en 2022 et 2,1 milliards d’euros en 2023. Alors que prévoit l’accord de sécurité entre Paris et Kiev ? Quelle est la situation sur le front Ukrainien ? Pourquoi l’aide US promise à Volodymyr Zelensky est-elle toujours bloquée au Congrès ? L’Europe serait-elle capable d’assurer sa défense seule, sans le soutien des Etats-Unis ? Quelle OTAN après les déclarations de Donald Trump ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL PATRICK DUTARTRE - Général de l’armée de l’Air et de l’Espace, ancien pilote de chasse - PIERRE HASKI - Chroniqueur international - France Inter et L’Obs - ANNIE DAUBENTON - Journaliste-essayiste, auteure de Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance - Bénédicte TASSART - Rédactrice en chef du service international et défense – RTL Retrouvez-nous sur : | Notre site : | Facebook : | Twitter : | Podcast : | Twitch :
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