Crise bancaire : “quoi qu’il en coûte“, le retour - Politique & Eco n°383 avec Guy de La Fortelle

Il ne s’agit pas d’accidents locaux mais bien d’une crise systémique. La faillite de SVB n’est pas le début de la fin, mais la prolongation du pire, aucun remède n’a été apporté aux vices profonds ayant provoqué la crise de 2008. La banque au cœur de l’écosystème de la Silicon Valley n’est plus. En quelques heures, une perte de moins de 2 milliards de dollars s’est transformée en une fuite de capitaux de 45 milliards qui ont engendré 600 milliards de pertes boursières. La Signature Bank de New-York, spécialisée dans le financement des cryptomonnaies, elle aussi est en faillite. Comme dans les meilleurs tours de magie, l’attention est attirée à l’Ouest pour masquer les trucages à l’Est, ceux des très grosses banques de la côte Est : “too big to fail“ ! Le vrai problème bancaire se sont des banques comme Crédit Suisse ou Deutsche Bank dont Guy de La Fortelle (L’investisseur san
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