Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion | René Guénon

Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion | René Guénon Le livre aux Editions Ethos: ➜ Faire un don (Paypal): ➜ Chaine CrowdBunker: ➜ Soutenir mon travail sur Patreon: ➜ Pour soutenir mon travail et avoir accès à du contenu exclusif (Tipee): ➡️Chaine Odysee: @DocumentsRaresInéditsII:6 ➜ S’abonner à la chaîne: ➜ Site web: ➜ Retrouvez-moi sur Twitter: ➜ Certaines de mes vidéos sont sur : Description de la vidéo: Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion est un livre de René Guénon, édité en 1921, retraçant sous la forme d’une « assez solide démonstration historique » la genèse et l’évolution de la Société théosophique fondée par Mme Blavatsky. L’auteur se propose notamment de démontrer que « les doctrines propagées par la Société Théosophique reflétent des conceptions purement occidentales, bien souvent modernes… » Contenu et L’erreur spirite En 1921 R. Guénon publie son Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues dans laquelle il remet en cause la plupart des études faites jusque-là en Occident sur les traditions orientales. Il y affirme l’existence d’un fond commun véridique que ces traditions partagent avec les antiques traditions occidentales. Participant de cette logique, il publie à la fin de cette même année Le Théosophisme puis en 1923 L’Erreur spirite. Il se donnera pour but à travers ces deux livres de montrer que les différents courants, issus des mouvances occultes de l’époque, et qui prétendaient avec un succès certain remplacer les religions existantes, n’étaient que des extravagances modernes. Si l’Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues s’adressait plus particulièrement aux universitaires, Le Théosophisme cherchait à prévenir un public de sensibilité religieuse, et L’Erreur spirite la fraction de ce public qui pensait trouver dans les « phénomènes spirites » une vérification expérimentale de leur croyance5. Ce livre préparera ainsi la voie à son propre exposé des doctrines orientales, qui débutera en 1925 avec L’Homme et son devenir selon le Vêdânta6. C’est grâce à l’intercession de Jacques Maritain que le jeune homme trouve à publier ses premiers ouvrages à la Nouvelle Librairie nationale : l’Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues et Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion. L’ébauche de ce livre fera l’objet d’articles dans la Revue de philosophie. Une partie des sources utilisées par René Guénon sur les activités de la société Théosophique en Inde provient du Baptême de Lumière du Swâmi Narad Mani 8. Selon Marie-France James : « Il est important d’être conscient que Guénon a rédigé sa dénonciation de la Société théosophique de Madame Blavatsky — aussi bien que celle de « l’erreur spirite » — afin surtout de contrecarrer les théories « grossières » de la réincarnation et du spiritisme, et de déblayer le terrain... pour laisser place à une théorie plus spiritualiste — « métaphysique » dira Guénon — celle des « états multiples de l’être » dont il amorcera la présentation pour le grand public dans L’Homme et son Devenir selon le Vêdânta (1925), suivi du Symbolisme de la Croix (1931) et des États Multiples de l’Être (1932). » Dans « Le Théosophisme, histoire d’une pseudo-religion », René Guénon propose une histoire du mouvement créé par H. P. Blavatsky, et en particulier il s’intéressa au rôle et à l’intervention que jouèrent dans celui-ci, des organisations qui sont décrites plus précisément, dans « Le règne de la quantité et les signes des temps », comme relevant de ce qu’il appellera la « pseudo-initiation » ; en particulier, des organisations « pseudo-rosicruciennes » et ne détenant, selon René Guénon, aucune filiation authentique avec les vrais Rose-croix : la Societas Rosicruciana in Anglia fondée en 1867 par Robert Wentworth Little, l’« Ordre de la Rose-Croix ésotérique » du Dr Franz Hartmann, etc. Il étudia également le rôle joué par « la question des « Mahâtmas », qui tient une place considérable dans l’histoire de la Société Théosophique [...] En effet, cette question est plus complexe qu’on ne le pense d’ordinaire ». Il dénonce le caractère syncrétique du théosophisme, sa connexion avec la théorie de l’évolution dans « La doctrine secrète » (le principal ouvrage de Madame Blavastky), le rôle et les relations qu’entretint la Société théosophique avec une multitude d’organisations « pseudo-initiatiques » : entre autres, l’. fondé en 1895 par Carl Kellner et propagé à partir de 1905 par Theodor Reuss, la Golden Dawn, à laquelle appartiendra un nombre important de figures du « néo-spiritualisme » anglo-saxon du début du xxe siècle etc.
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