Wagner - Overtures, Preludes & Arias / NEW MASTERING (Century’s record.: André Cluytens, Rita Gorr)

Richard Wagner (1813-1883) - Orchestral Works from the Operas. 🎧 Qobuz Deezer 🎧 Amazon Music Tidal 🎧 Spotify Apple Music 🎧 Youtube Music SoundCloud 🎧 Naspter, Pandora, Anghami, LineMusic日本, Awa日本, QQ音乐 … *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-03:55) Die Meistersinger von Nürnberg - Overture (00:00) Tannhäuser - Overture (09:28) Der fliegende Holländer - Overture (24:16) Lohengrin - Act I - Prelude / VorspieI (35:05) Lohengrin - Act III - Prelude / Vorspiel (43:14) Lohengrin - Entweihte Götter / Ortrud’s aria (46:37) Tristan und Isolde - Mild und leise wie er lächelt / Liebestod (48:17) Siegfried - Siegfried Idyll (54:44) Siegfried - Forest murmurs (1:12:42) WaIdweben - Murmures de la Forêt Götterdämmerung - Siegfried’s Rhine Journey (1:21:49) Siegfrieds Rheinfahrt / Voyage de Siegfried Götterdämmerung - Funeral March (1:32:25) Siegfrieds Trauermarsch / Marche funèbre de Siegfried Singer : Rita Gorr Orchestre du Théâtre National de I’Opéra de Paris André Cluytens Recorded in 1957-59, at Paris New Mastering in 2020 by AB for CMRR 🔊 FOLLOW US on SPOTIFY (Profil: CMRR) : 🔊 Download CMRR’s recordings in High fidelity audio (QOBUZ) : ❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) André Cluytens : « À la peinture, à la sculpture, à la danse, au théâtre même, nos sens réagissent. À la musique notre âme répond. La musique est écrite pour être interprétée. Après avoir été conçue par son auteur, la Symphonie, à jamais détachée de celui-ci, connaîtra la grande aventure à travers ses interprètes. Le peintre est sûr de sa toile, le sculpteur de son buste, le poète de son sonnet. Le compositeur n’est certain que des signes qu’il a écrits. Il doit se livrer à l’interprète. L’interprète doit lire les signes, puis les traduire en s’efforçant de retrouver l’inspiration qui les dicta. Après sa fixation sur la portée musicale, la mélodie n’est pas encore vivante. Le processus de sa création n’est pas terminé. Pour exprimer l’idéal qu’il ressent, l’homme se heurte aux moyens propres à l’exprimer; il redoute la trahison de sa pensée. Quelle magnifique tâche pour l’interprète que de s’efforcer de toute son âme, d’être fidèle au génie du créateur ! C’est pourquoi j’aime mon art, auquel j’ai donné le meilleur de moi-même. Il m’a valu bien des appréhensions, mais il m’a toujours apporté la joie suprême de la découverte chaque fois renouvelée, chaque fois plus riche ! » Bernard Gavoty : « J’imagine l’étonnement d’un oiseau qui se verrait questionner par un homme de science sur le mécanisme de son vol. Je l’imagine d’autant plus volontiers que j’observais, l’été dernier, la stupeur d’André Cluytens quand je l’interrogeais sur son métier. Je compris, ce jour-là, qu’il n’éprouvait pas à diriger l’orchestre, à lire la musique et à l’expliquer à ses instrumentistes plus de peine qu’un oiseau à voler. Ne s’étant jamais posé de questions à ce sujet, il s’émerveille qu’une activité qui lui est à ce point naturelle puisse soulever des problèmes chez autrui. Comme le poisson dans l’eau, comme l’hirondelle dans l’azur, tel est André Cluytens sur l’estrade. » Auteur de ses propres livrets, Wagner fut l’un des créateurs du théâtre lyrique parmi les plus originaux et les plus novateurs de tous les temps. L’ascendant qu’il exerça sur plusieurs générations de compositeurs découle en grande partie du génie de son orchestre : il fut en effet, au même titre que Berlioz ou Rimsky-Korsakov, l’un des orchestrateurs les plus inspirés qu’ait suscité l’orchestre moderne, la voix humaine, intermédiaire du poème et du drame, s’insérant tel un instrument soliste dans la trame orchestrale. Son oeuvre témoigne de son appartenance première à l’univers romantique d’un Weber ainsi que de sa connaissance de l’opéra français et italien de la première moitié du siècle. Sur la base de cet orchestre romantique tel qu’il apparaît dans Le Vaisseau fantôme (1843) et Tannhâuser (1845), Wagner développa une approche très personnelle de l’orchestre, admirable d’éloquence et de force dramatique. Si Lohengrin (1850) amorce la transition, Les MaîtresChanteurs (1862-1868) hésitent encore entre les deux manières, cependant que Tristan et Isolde (1865), prodige de pureté et de densité instrumentale, atteint au sommet. De même la Tétralogie, ici représentée par trois scènes extraites de Siegfried et du Crépuscule des dieux, créés à Bayreuth en 1876 lors de l’achèvement du cycle et de l’inauguration du théâtre ou Festspielhaus. Richard Wagner PLAYLIST (reference recordings) :
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