« Destitution », d’après « Liberté » de Paul Éluard.

Par Lionel Labosse Rejoindre le mouvement Destitution : heRQVDOMlzA5OGE8 Le poème de Paul Éluard : Lionel Labosse : Telegram : Sur mes cahiers d’écolier Sur l’école élémentaire Aux enfants la muselière J’écris ton nom Sur la borne de l’urgence Sur tous les signaux d’alarme Ce qu’ils veulent réduire en cendre J’écris ton nom Sur les lèvres cosmétiques Des affiches indécentes Qui toisent notre misère J’écris ton nom Sur les ballons d’Ovalie Sur les stades où retentissent Les huées du ras le bol J’écris ton nom Sur les pompes et leur essence De pomper nos comptes en banque Au profit des oligarques J’écris ton nom Sur les séries propagande De leurs télés télécrans Sur leurs attrapes-gogos J’écris ton nom Sur la tyrannie covid Ses affiches totalitaires Sur les vitres obstruées J’écris ton nom Sur chaque bouffée de haine Solidarité factice Escrologie punitive J’écris ton nom Sur leurs injections poisons Leur envie de nous emmerder Leurs atteintes à notre corps J’écris ton nom Sur les affiches de spectacles D’artistes subventionnés Molière non essentiel J’écris ton nom Sur leurs virus fabriqués Pour réduire en esclavage Les gueux, les sans-dents J’écris ton nom Sur la vermine qui nous pille Qui n’est pas celle que l’on croit Mais qui croît sur notre croix J’écris ton nom Sur l’éducation sexuelle Dévoyée en perversion Sur le lavage des cerveaux J’écris ton nom Sur les vélos connectés Sur les passes et QR codes Sur le vide de nos vies J’écris ton nom Sur la glu du mondialisme Qui se colle à nos semelles Sparadrap démocratique J’écris ton nom Sur les slogans dévoyés Sur la fausse opposition Sur les marrons dans le feu J’écris ton nom Sur la fin définitive De la mafia qui nous pille Au revoir et à jamais J’écris ton nom Sur l’incompétence crasse D’un collégien détourné Qui se venge sur la France J’écris ton nom Sur la laine du Mouton Dressé dans la peur du Loup Dans les villes despotiques J’écris ton nom Et par le pouvoir d’un mot Qui défile dans le bleu de cette orange Je retrouve l’espérance En te nommant Destitution
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