Manuel de Falla: Trois mélodies (Tres melodías, 1909)

Trois mélodies (Tres melodías, 1909), de Manuel de Falla y Matheu (1876-1946). Letra de Théophile Gautier (1811-1872) Pauline Stark, soprano David Garvey, piano 1. Les colombes (0:00) 2. Chinoiserie (2:30) 3. Séguidille (4:39) LETRA LES COLOMBES Sur le coteau, là-bas où sont les tombes, un beau palmier, comme un panache vert. Dresse sa tête où le soir les colombes Viennent nicher et se mettre à couvert. Mais le matin elles quittent les branches comme un collier qui s’égrenë, on les voit S’éparpiller dans l’air bleu toutes blanches, et se poser plus loin sur quelque toit. Mon âme est l’arbre où tous les soirs, comme elles De blancs essaims de folles visions tombent des deux, en palpitant des ailes, pour s’envoler dès les premiers rayons. CHINOISERIE Ce n’est pas vous, non, madame, que j’aime, Ni vous non plus, Juliette, ni vous, Ophélia, ni Béatrix, ni même Laure la blonde avec ses grands yeux doux. Celle que j’aime à présent, est en Chine; Elle demeure avec ses vieux parents, Dans une tour de porcelaine
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