Chopin by Frédérique Peters - Recital: Nocturne Op. 48, No. 1 / Preludes Op. 28 (Century’s record.)

Chopin & Beethoven: A Piano Recital by Frédérique Peters 🎧 Qobuz Apple Music 🎧 Amazon Music Tidal 🎧 Deezer Spotify 🎧 Youtube Music SoundCloud 🎧 Naspter, Pandora, Anghami, QQ音乐, LineMusic日本, Awa日本... Frédéric François Chopin (1810-1849) A Piano Recital by Frédérique Peters Click to activate the English subtitles for the presentation (00:00-04:35) 00:00 Nocturne, Op. 48, No. 1 in C minor: Lento 05:36 Prelude No. 1, Op. 28 in C Major: Agitato 06:20 Prelude No. 5, Op. 28 in D Major: Allegro molto 06:57 Prelude No. 7, Op. 28 in A Major: Andantino 07:42 Prelude No. 8, Op. 28 in F sharp minor: Molto agitato 09:34 Prelude No. 9, Op. 28 in E Major: Largo 11:05 Prelude , Op. 28 in C sharp minor: Allegro Molto 11:40 Prelude No. 11, Op. 28 in B Major: Vivace 12:16 Prelude No. 14, Op. 28 in E flat Minor: Allegro 12:49 Prelude No. 17, Op. 28 in A flat Major: Allegretto 15:43 Prelude No. 18, Op. 28 in F minor: Allegro molto 16:34 Prelude No. 19, Op. 28 in E flat Major: Vivace 18:01 Prelude No. 24, Op. 28 in D minor: Allegro Appassionato Complete Remastered edition (Chopin & Beethoven: A Piano Recital by Frédérique Peters) available on: Qobuz (Hi-Res 24/96), Apple Music, Amazon Music, Tidal, Deezer, Spotify, Youtube Music...: Piano: Frédérique Peters Live recording at Paris (maybe in 1957) New mastering in 2023 by AB for CMRR 🔊 FOLLOW US on SPOTIFY (Profil: CMRR) : 🔊 Download CMRR’s recordings in High fidelity audio (QOBUZ) : ❤️ If you like CMRR content, please consider membership at our Patreon or Tipeee page. Thank you :) // Click to activate the English subtitles for the presentation (00:00-04:35) Les enregistrements groupés de Chopin et Beethoven sur cet album ont été réalisés dans des conditions diverses, insuffisantes en général. Ainsi, c’est miracle que la Sonate Opus 110, de BEETHOVEN, jouée d’un seul souffle sur un piano « crapaud » (plus petit que le quart de queue) d’appartement et enregistrée sur un appareil d’amateur, sonne comme elle le fait. Il faut rendre ici hommage à PATHÉ-MARCONI dont les techniciens, avec une maîtrise et un soin incomparables, ont gravé sur la cire cet enregistrement qui n’y était pas destiné. Les Préludes de CHOPIN viennent d’un concert “Jeunesse et Musique“ donné à l’École Normale de Musique de Paris. C’est l’atmosphère de la “retransmission“ avec le charme des choses prises sur le vif et les imperfections acoustiques attachées aux prouesses de ce genre. “Terrible et belle journée“, écrivait Frédérique PETERS (1938-1962) à sa sœur, à propos de ce concert. Comme ils sont beaux et terribles ces Préludes qu’elle joue en visionnaire, avec cet étonnant rubbato et, dans le mi majeur et le mi bémol mineur, cette manière de transcender les valeurs expressives. Que dire du Nocturne en ut mineur dont nous remercions Georges TZIPINE qui en a rendu possible l’enregistrement... Seule une enfant géniale déjà marquée par un destin impitoyable pouvait mettre dans son jeu ces accents, cette révolte, ce regard déchirant sur la nuit. J’ai connu Frédérique PETERS toute petite fille, je l’ai suivie jusqu’au Conservatoire, et même quelques années plus tard. Lors de son premier Concours au Conservatoire en 1957, certains membres du Jury, dont le grand pianiste Pierre BARBIZET, m’ont avoué : “En fermant les yeux on aurait cru entendre LIPATTI, cette jeune fille a du génie“. Elle n’avait plus rien à apprendre, elle était née musicienne, sa sensibilité naturelle et sa grande intelligence donnaient à tout ce qu’elle interprétait une émotion si profonde qu’on ne pouvait s’empêcher d’être ému. La fin d’un être si jeune et si cher m’a personnellement bouleversé, mais la Musique a perdu une interprète absolument exceptionnelle. Georges TZIPINE Je ne veux pas manquer en vous envoyant ces lignes de vous dire avec quelle émotion j’ai pris connaissance des sentiments que vous y exprimez à l’endroit de la chère et “immatérialisée“ Frédérique PETERS qui portait en elle la révélation de tant de secrets ignorés du commun des mortels, et dont l’exercice de son art eut donné une mesure proprement incomparable, Si, ainsi que vous l’envisagez, il convenait de prévoir la publicatian de quelques-uns de ses écrits, je suis sur que l’Ecole Normale s’associerait de tout cœur à une telle initiative. Alfred CORTOT ***COMMENTAIRE COMPLET: VOIR PREMIER COMMENTAIRE ÉPINGLÉ*** Frédéric François Chopin PLAYLIST (reference recordings):
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