Les hôpitaux publics plombés par l’intérim médical

La crise du Covid-19 a-t-elle accentué les départs des soignants vers l’intérim ? Le phénomène n’est pas encore quantifié, mais de plus en plus d’infirmiers et de médecins quittent l’hôpital pour des contrats d’intérim. Lassés par le manque de moyens, les cadences infernales, et épuisés par la crise sanitaire, ces soignants choisissent les vacations et les gardes à effectuer dans l’établissement de leur choix, pour un salaire souvent supérieur à celui de l’hôpital public. Le ministère de la Santé a réaffirmé sa volonté de lutter contre ce «mercenariat médical», notamment à l’aide de la loi Rist, votée en 2020, qui systématise le plafonnement des tarifs de l’intérim médical. L’application du texte a pourtant été repoussée à l’année prochaine tant les hôpitaux ne peuvent, pour l’instant, se passer de la main-d’œuvre intérimaire
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