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Comment peut-on obtenir d’une vilaine créature, une beauté puissance N ?
Comment peut-on espérer d’un cœur désespéré une bonté puissance N ?
Non. Ce ne sont pas des errements sophistes mais des questionnements soufis qui ont l’islam comme horizon indépassable.
Ce n’est pas métaphysique, c’est mathématique.
Qu’est-ce qu’une courbe exponentielle ?
C’est une courbe qui représente quelque chose qui augmente de plus en plus vite…
Imaginez par exemple, une montagne à gravir, une montée à ravir, plutôt faible au départ mais qui augmente au fur et à mesure au point de devenir presque verticale à l’arrivée. Une échelle vers le ciel initié par Dieu et non par les hommes comme dans la tour de Babel.
C’est cette verticalité qui constitue l’essence du soufisme et sur laquelle j’ai médité très longtemps.
Ce qui m’a paru essentiel c’est de me retrouver grâce à une fonction toute simple en rapport ou en accord avec le ciel… tout en gardant les pieds sur terre.
J’ai vu récemment un long métrage qui raconte l’histoire d’un jeune garçon qui pour résoudre ses problèmes existentiels invente une règle de conduite qui consiste à faire le bien à quelqu’un de telle sorte qu’il ait envie d’en faire autant… c’est magique comme maxime d’action :
Il suffit que chacun de nous se dise pour atteindre le summum : si je fais le maximum pour trois personnes et que chacune d’entre elles en fait autant pour trois autres… ce sera viral, idéal, génial au point que je donnerai à mon être au monde son plus beau visage ou sa plus belle image.
Ce n’est pas matériel mais spirituel.
C’est une exigence intérieure pour venir à bout de toutes nos négligences extérieures.
Je vous tends la main en espérant de vous voir tendre la vôtre à un autre… etc… etc… etc.
Passez donc le flambeau pour venir à bout de tout ce qui est laid en nous !