La vie t’en as qu’une (1978) Denis Guedj, Jean-Pierre Pétard et Abraham Ségal

Une image éclatée de la vie quotidienne, dix ans après Mai 68. Film qui tisse témoignages et scènes de fiction.“ “La vie t’en as qu’une, est un film branché sur le présent, film qui ne raconte pas une histoire, mais à travers lequel s’expriment des moments de vie, des instants de rêve. C’est aussi un film en rupture du genre, car nous y avons mélangé reportage, fiction, bandes dessinées, gags, théâtre. Nous avons conçu un film sans “héros“, ni centre, sans fil conducteur apparent. Pourtant, une trame s’est tissée pendant le tournage et le montage, au fil des rencontres : le travail, qui découpe le temps et marque le corps en est le motif principal. Il est là, présent, partout, à chaque instant. On ne cherchait pas à cerner ce thème, mais il s’est imposé : nous voulions parler de la vie, de la jouissance, et on s’est aperçu que, pour la plupart d’entre nous, l’obstacle principal à cette jouissance était le travail. Nous avons alors pensé qu’il était urgent de voir comment on peut échapper au temps du contrôle, du travail, comment on peut le détourner ou le subvertir en affirmant sa liberté ici et maintenant, puisque “ta vie, t’en as qu’une, et c’est un temps qu’on ne peut pas faire revenir en arrière“.“
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