Pourquoi les pédophiles le sont-ils ?

👉 À voir dĂšs maintenant sur : 👉 Cet Ă©tĂ© sur notre sĂ©rie “Ni oubli ni Pardon“ : 14 documentaires imparables contre la pĂ©docriminalitĂ©. 🎬 “Moi, pĂ©dophile“ ( comprendre le trouble mental) de Matt Campea (Canada, 2016, 44 minutes ) est un film documentaire canadien sur les pĂ©dosexuels abstinents, ces hommes qui sont sexuellement attirĂ©s par les enfants mais qui ne commettent pas d’infractions sexuelles.  Le film prĂ©sente Bob Radke et Ed Chambers, deux pĂ©dophiles qui reconnaissent ouvertement qu’ils Ă©prouvent une attirance sexuelle pour les enfants, mais affirment qu’ils ne sont jamais passĂ©s Ă  l’acte.  Le film met ensuite en scĂšne, dans une partie plus scientifique, le Dr James Cantor, neuroscientifique et sexologue. Les travaux de Cantor ont grandement influencĂ© l’opinion des chercheurs selon laquelle la pĂ©dophilie aurait une base biologique. Il affirme avoir menĂ© des recherches rĂ©volutionnaires qui ont mis en Ă©vidence une interconnexion spectaculaire dans le tissu conjonctif (ou “matiĂšre blanche”) du cerveau des pĂ©dophiles, dans une zone liĂ©e aux stimuli et Ă  la rĂ©ponse sexuelle. Cantor parle de son programme de recherche, expliquant comment ses rĂ©sultats l’ont conduit Ă  la conclusion que “cette diffĂ©rence cĂ©rĂ©brale Ă©tait probablement prĂ©sente dĂšs avant la naissance“. En utilisant l’ IRM pour examiner le cerveau d’ hommes pĂ©dophiles Cantor a en effet constatĂ© des diffĂ©rences entre leur cerveau et celui de dĂ©linquants non pĂ©dophiles. Il a constatĂ© une diminution significative de la quantitĂ© de cette « matiĂšre blanche » dans leur cerveau par rapport aux sujets tĂ©moins, en plus d’un QI infĂ©rieur et d’une taille infĂ©rieure Ă  la moyenne. Ces rĂ©sultats ont Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©s comme suggĂ©rant un lien avec le dĂ©veloppement prĂ©coce du cerveau. Important : le Dr Cantor insiste sur le fait que ces rĂ©sultats n’impliquent pas que les pĂ©dophiles ne doivent pas ĂȘtre tenus lĂ©galement responsables de leurs actes. Cantor est l’un des co-auteurs d’un article publiĂ© en 2008 par Ray Blanchard qui propose de remplacer le diagnostic de pĂ©dophilie dans le DMS-5 par celui de trouble pĂ©do-hĂ©bophile, d’ajouter l’ hĂ©bĂ©philie Ă  la dĂ©finition et de la diffĂ©rencier en trois sous-types : le type pĂ©dophile (attirĂ© par les enfants de moins de 11 ans), le type hĂ©bĂ©phile (attirĂ© par les enfants de 11 Ă  14 ans) et le type pĂ©do-hĂ©bophile (attirĂ© par les deux groupes d’ñge mentionnĂ©s) Cette proposition n’est pas apparue dans le DMS-5. Le rĂ©alisateur Matt Campea dĂ©crit, lui, ce qui l’a poussĂ© Ă  faire ce documentaire : « Ils ont un secret qui couve en eux, dont ils ne peuvent parler Ă  personne.  Si quelqu’un naĂźt avec quelque chose qu’il ne peut pas contrĂŽler, devons-nous le condamner ou lui tendre une main compatissante, et lui donner les ressources dont il a besoin pour mener une vie vertueuse et digne ?
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