Le beurre clarifié (Ghee) selon la méthode Ayurvédique

“Le ghee est la base de la cuisine ayurvédique. C’est un beurre clarifié, c’est-à-dire qu’il a été chauffé puis filtré afin de le débarrasser de tout ce qui ne supporte pas la cuisson (lactose, caséine), ainsi que de son humidité. Le ghee est selon l’Ayurveda la meilleure matière grasse destinée à la cuisson, car c’est un corps gras saturé, qui reste donc stable lorsqu’on le fait chauffer. Les corps gras insaturés (les huiles de première pression à froid, par exemple) sont un nectar consommés crus, mais ne sont pas fait pour être cuits. L’huile de coco fait exception et supporte mieux la cuisson. Un ghee correctement filtré se conserve indéfiniment à température ambiante, il se fige en refroidissant. On dit qu’un ghee qui atteint cent ans possède de très grandes vertus curatives! On peut trouver le ghee en magasin bio mais il est assez onéreux et souvent porteur d’une odeur rance... Il est très facile de le faire soi-même, c’est moins cher et votre ghee aura l’odeur d’un délicieux biscuit breton! On peut l’utiliser pour la cuisson, l’ajouter dans l’assiette et même le tartiner. Il plaît en principe à toute la famille! On évitera de le conserver au réfrigérateur (froid et humide) pour que notre ghee garde ses vertus de régulateur d’Agni. Pour préparer le ghee je fais chauffer à feu très doux 250 g de beurre cru bio doux, en général de la marque Gaborit, car à base d’un lait particulièrement digeste, autrement je choisis un beurre de baratte de bonne qualité. Une mousse blanche se forme, jattends qu’elle cristallise et que les dépôts au fond de la casserole caramélisent, sans les laisser noircir. Cela peut prendre 30 minutes comme deux heures; tout dépend du système de cuisson (gaz, vitrocéramique, induction...), de l’épaisseur du fond de votre casserole, de la température ambiante. Mieux vaut une cuisson très douce et très lente. Lorsque c’est fait je retire la casserole du feu et attends 1 minute avant de verser le contenu de la casserole à travers un linge en coton au tissage fin (un mouchoir, par exemple) posé sur un bocal; je jette le contenu du mouchoir.“ Sandra Hoche. Extrait du livre ANTIDOTES de Sandra Hoche aux éditions 95 degrés.
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