Assistons-nous à la chute finale de l’Occident? avec Yves bataille et Gilles Verrier

Yves Bataille Sergueï Lavrov dénonce le chantage à l’Holocauste d’Israël «Il ne faut pas donner aux Israéliens l’impression que, parce qu’ils ont souffert pendant la Seconde Guerre mondiale, ils peuvent tout se permettre aujourd’hui», a lancé le ministre russe des Affaires étrangères. DAVOS LE FOUTAGE DE GUEULE ! BIENVENUE À DAVOS L’endroit où: 1. Les hommes qui embauchent des prostituées prononcent des discours sur l’égalité des sexes. 2. Des magnats arrivent en jets privés pour vous persuader de faire du vélo. 3. Les milliardaires vous assurent que vous pouvez être heureux sans rien avoir. GIlles Verrier L’essor économique de l’Eurasie se poursuit désormais d’une façon plus autonome. Ces pays qu’on disait pauvres maîtrisent les technologies de pointe et leur industrie recouvre tous les domaines. Des régions entières du monde sont désormais sevrées de leur dépendance des pays occidentaux. L’Inde envoie des engins sur la lune, la Chine s’impose comme premier exportateur mondial d’automobiles, la Corée du Sud et Taïwan excellent en nanotechnologies. Pendant ce temps, l’Occident, avec les États-Unis pour chef de file, se paie une révolution culturelle et autres fantaisies dont on ne veut pas mesurer les conséquences. On l’a vu, l’intelligence artificielle (IA) a fait son entrée dans les médias, ça devient un grand sujet. J’ai eu l’occasion de tester cet outil redoutable qui est appelé, dit-on, à remplacer les Google de ce monde. Ses possibilités sont apparemment sans limites. Mis au profit de l’humanité, l’outil accepte qu’on lui pose des questions dans un langage de tous les jours sur tous les sujets. Les applications fines se multiplient, notamment dans l’enseignement… et, en fait, partout. Entre des mains malfaisantes, l’IA pourrait mener l’humanité à l’esclavage avec, à la carte, la fin de la liberté humaine telle que nous la connaissons. Avec des élites politiques souvent accusées de manquer de transparence dans la conduite des affaires publiques, on peut comprendre que de tels scénarios sont amplement évoqués. Sans conclure au pire, il est cependant impossible de penser que l’intelligence artificielle soit sans biais. Questionné par exemple sur la question nationale au Canada, l’IA se défend bien, mais échoue.
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